L'observatoire de Capdenac

Inspiré par le réel
Ce projet est né de ma volonté de poursuivre à observer la France en mutation profonde et de prolonger une relation durable avec DLH, acteur culturel reconnu pour son ancrage local et sa connaissance du territoire.
Il s’agit de partir sur une observation photographique au long court avec comme partenaires des habitants volontaires.

L’épaisseur du temps : le passé le présent et l’avenir.
L’observatoire photographique que je propose de mettre en place s’inspire des observatoires photographiques du paysage (OPP). Habituellement, ils se déroulent sur des durées plus ou moins longues adaptées aux suivis des infrastructures urbaines, routières et végétales.
Ces “points de vue” sont par la suite re-photographiés (reconduction) régulièrement afin de privilégier une observation des transformations du paysage dans le temps. Cette observatoire de Capdenac s’affranchira des règles strictes édictés par le bureau du Paysage au sein du Ministère de l’Environnement pour une plus grande réactivité face au réel et y inclure des scènes du quotidien et des habitants .

Parce que l’observation de l’ordinaire, du proche se révèle toujours extraordinaire.
Faire confiance à l’anodin et en révéler le potentiel et la force
Contre pied au photo-journalisme, par ce travail documentaire d’observatoire, j’aimerais questionner la notion de patrimoine public et privé. Par ce projet qui s’étalera sur 3 années et en observant le territoire de Capdenac par la photographie, je souhaite inciter des habitants à observer leur environnement. En effet pour réveler la vie qui se cache dérrière les façades, des habitants seront invités par exemple à photographier leurs espaces de vies de tous les jours qui se transforme au fil du temps. Le choix des lieux à photographier se fera en collaboration.

Le paysage / Scène à 360 °
La ville comme décor, le cadre de la photo comme une scène où se joue une lente comédie.
Il se déroule toujours quelque chose sur un territoire, ce n’est pas forcement visible mais cela peut l’être sur une échelle de temps longue. C’est à partir d’anecdotes que se raconte l’histoire, il s’agit donc de considérer que ce territoire est une scène ou se joue de multiples évènements d’importances différentes. Chaque site d’observation est une micro-scène.
Parce que pratiquer, observer, connaitre son territoire, c’est en être l’acteur.
Travail en cours. Photos K.Guez

Cette résidence est portée par Derrière-le-Hublot